Pandemia

Parution :

04 juin

2015

Edition :

Fleuve Noir

Auteur :

Franck Thilliez

Résumé :

PERSONNAGES :

Dans ce livre nous retrouvons le couple phare de ses histoires : Franck Sharko et Lucie Henebelle, soudés comme jamais. Mais on y retrouve également un couple récemment formé, qui n’est autre que Nicolas et Camille. Je trouve qu’ils apportent un plus à l’histoire, ceux sont des personnages très attachants et on retrouve beaucoup de Sharko et Lucie dans chacun d’eux, ce qui ne fait que renforcer l’intérêt qu’on leur porte.

Ce nouvel opus introduit aussi un nouveau personnage, capital et fort : Amandine Guérin. Avec une histoire personnelle poignante, on ne peut que développer de l’affection à son égard. Son courage, sa détermination et son tempérament rend le récit encore plus addictif.

Dans ce roman, nous allons suivre plusieurs histoires dont celle d’Amandine Guérin, jeune biologiste dans le GIM* de l’Institut Pasteur à Paris.

Comme tous les matins depuis plus de 2 ans, Amandine quitte son loft et son mari, afin de rejoindre son travail. A son arrivée elle se voit confier une intervention d’urgence : se rendre dans la réserve ornithologique du Marquenterre pour faire des prélèvements sur trois cygnes retrouvés morts plus tôt dans la matinée. Le verdict tombe : la mort est due à un virus de la grippe dont la souche est non identifiée, résistante, et transmissible à l’homme. Rapidement de nombreux cas vont être détectés, sur terre comme dans les airs.

Le même matin, nous retrouvons Sharko et Lucie plongés dans une nouvelle enquête : un homme et son chien sont retrouvés sauvagement assassinés dans la forêt de Meudon ; Une bien sinistre affaire qui va rapidement déboucher sur une autre.

Alors que toutes les enquêtes se rejoignent, nos trois personnages vont vite se rendre compte que la situation est beaucoup plus grave que prévu, et qu’ils vont devoir lutter pour un enjeu de taille : la préservation de l’espèce humaine.

Mais si le véritable virus, était l’homme lui-même ?

* : Groupe d’Intervention Microbiologique

note :

AVIS :

CONCLUSION :

Pour conclure, je dirais que ce nouveau volet ne nous propose pas seulement une nouvelle aventure du couple Sharko / Hennebelle, mais une suite et, malheureusement, une fin à Atom[ka] et Angor. Ce roman n’est, à mon sens, ni plus ni moins que le bouquet final d’une histoire sinistre, rédigée à la perfection. Néanmoins le stress et la tension ne sont pas les seuls sentiments que renferment ce livre, il nous arrive aussi parfois de rire.

Franck Thilliez a su nous offrir un nouveau roman à la hauteur de nos espérances. Avec le sujet de la microbiologie et ses nombreuses recherches il a su taper fort, et le fictif défit presque la réalité.
Ebola à fait récemment trembler les médias, au tour de Pandemia.

Vous l’aurez compris, je vous conseille fortement ce bouquin !

Encore un chef d’œuvre que nous offre Franck Thilliez !

A savoir que cet écrivain est tout bonnement mon auteur préféré ! Alors ne soyez pas trop étonné de voir un éloge de ce livre ; mais croyez-moi, il le mérite ! Il est devenu un élément majeur dans mon envie de lire des polars. Depuis maintenant 3 ans que j’ai découvert cet auteur, chaque sortie d’un nouveau roman écrit par sa plume est pour moi un grand évènement ! Pandemia n’a donc pas dérogé à la règle.

Au niveau de l’histoire, Franck Thilliez nous emporte une fois de plus dans un univers obscur où se retrouvent les pires déviances de l’homme.

Une intrigue complexe mais menée à la perfection où les différentes enquêtes s’imbriquent les unes aux autres. Au fur et à mesure de l’histoire, un labyrinthe prend forme sous nos yeux.

Alors qu’il y a initialement deux enquêtes distinctes, des personnages, des lieux et des sujets complètement différents, pleins de nouveaux éléments vont mener à une enquête commune, et pas des moindres !

Grâce à une écriture maîtrisée, on ne se sent jamais perdu dans le fil de l’histoire et c’est un très bon point car l’intrigue étant complexe, un trop plein d’informations est vite arrivé ; on sent également que l’auteur a passé énormément de temps à travailler ses personnages et à bien ficeler son histoire, afin que nous puissions avoir un résultat tel que celui-là. Un jeu d’alternance bien dosé. Un travail prodigieux et minutieux, car il ne faut omettre aucuns détails.

Un nouveau livre faisant aussi office de suite et de fin.

Je pense que ce livre peut être lu à part des deux romans précédents (Atom[ka] et Angor) tant Franck Thilliez maîtrise son histoire à fond et nous ponctue de rappel. Néanmoins je recommande à toute personne voulant se lancer dans l’aventure de quand même lire ces 2 volets avant d’ouvrir Pandemia. Le suspense n’en est que plus intense ! On retrouve dans ce bouquin le fameux « homme en noir » présent dans les recoins les plus noirs des enquêtes des deux autres livres. Un personnage capital ! Ténébreux et mystérieux, il est la véritable source de tous les maux : lui, son darknet et son ultime but.

Un sujet en plein cœur de l’actualité.

Ici l’auteur nous parle de bioterrorisme et de virus. Quoi de plus réaliste ? Lorsque Franck Thilliez a commencé à écrire ce livre, les cas Ebola ne s’étaient pas encore déclarés, et plus tard, bien que ce ne soit pas du bioterrorisme, il y a eu divers attentats terroristes ; Alors quand on lit ces lignes, comment ne pas songer à notre situation et se dire « pourquoi cela ne pourrait-il pas nous arriver ? ». Cela nous permet de nous remettre en question, d’avoir une nouvelle vision des choses, sommes-nous réellement les rois de la jungle ? Parce qu’après tout un simple virus peut tous nous décimer, bien que l’être humain y arrive très bien tout seul.

De plus le fait que l’écrivain ait travaillé en relation avec l’Institut Pasteur de Lille rajoute, en plus, un côté dramatique. Tous les dires sont basés sur des faits réels, et envisageables. Il nous permet également de connaître les différentes dispositions prises par le gouvernement en cas d’une détection de virus pouvant pousser jusqu’à la pandémie. Un récit donc très enrichissant, reposant sur des savoirs et des recherches scientifiques minutieuses.

On pourrait presque dire que le réalisme dépasse le fictif du roman. De ce fait, l’angoisse grandit facilement, augmentant notre additivité au livre, il nous est donc impossible de fermer le livre sans avoir eu le fin mot de l’histoire.