
Guanine's Book World
BLOG LITTERAIRE
Aristote et Dante
Cérès et Vesta
Parution :
23 février
2017
Edition :
Bélial'
Auteur :
Greg Egan


Résumé :

PERSONNAGES :
De ce que j’ai pu voir, nous avons trois personnages emblématiques au récit.
Il y a Anna, la directrice de Cérès. C’est une personne généreuse, qui offre l’hospitalité aux réfugiés de l’astéroïde voisin et qui se voit impliquée dans tout ce qu’elle entreprend. De nature « timide » et peu sûre d’elle aux commandes de sa nouvelle fonction, c’est une femme plutôt attachante. A ses côtés, on retrouve Chloé. Je ne saurais pas dire qui elle est véritablement, et quel est son lien avec Anna, mais son côté sarcastique et égoïste m’a un tantinet énervé.
Nous avons également Olivier, le réfugié de Vesta. C’est un homme raisonnable ; Mesuré, il sait faire la part des choses, tout en ne poussant pas trop loin. Son tempérament posé en fait quelqu’un d’agréable.
Et pour finir, il y a Camille. Au fort caractère, elle est déterminée à ne pas se laisser faire par ceux qui la considèrent comme un « parasite ». Appartenant à la lignée des Sidavier, elle ne veut pas payer pour ses ancêtres, sous prétexte d’être née dans la mauvaise famille. Sa détermination fait sa force, et j’ai eu beaucoup de respect pour son courage.
Alors que Cérès et Vesta, deux astéroïdes habités par l’homme, vivaient en parfaite symbiose grâce à des échanges de matériaux dont l’autre était dépourvue, la situation va vite se dégrader.
Lorsque les habitants de Vesta réclament à la famille Sivadier de rembourser une dette vieille d’un siècle, une résistance va rapidement se former. Tandis que les Sivadier fuient clandestinement pour se réfugier sur l’astéroïde voisin, les dirigeants de Vesta vont voir d’un très mauvais œil l’accueil des réfugiés sur Cérès.
Face à une telle situation, les Vestiens n’auront d’autre solution que de poser un dilemme à Cérès, dont les répercutions risquent d’être importantes ; Pourtant, il faudra bien choisir.

AVIS :

CONCLUSION :
De manière générale, c’est un bon roman mais qui m’a toutefois déçu. Greg Evan a tenté de suivre un chemin risqué, en mêlant le passé au présent, en mélangeant les politiques et en utilisant des mots de vocabulaire non expliqués, et malheureusement je n’ai pas accroché ; On s’y perd.
Alors que l’idée même de l’histoire était bonne, avec des personnages plutôt attachants, cela n’a pas suffi à repousser ma frustration. N’étant pas une grande adepte de science -fiction, je laisse le bénéfice du doute à ce livre. Il a un réel potentiel, mais pour ma part je pense que l’auteur ne l’a pas exploité de la bonne manière. Peut-être s’agit-il de son style ? Je ne saurais le dire. Malgré ça, je pense tout de même tenter une autre lecture de cet auteur, afin de me faire un avis plus précis sur la question.
Tout d’abord, je tiens à préciser que je ne suis pas une grande amatrice de science -fiction. J’en lis très peu et « Cérès et Vesta » s’avère être mon tout 1er roman de Greg Egan. Alors que certains le qualifie comme « l’auteur de science-fiction le plus important du XXIe siècle », c’est par cette ouvrage que je le découvre.
Je note une certaine ressemblance à tous les ouvrages appartenant à cette catégorie : la complexité du langage. Au plus loin que je me souvienne, mes quelques lectures de science-fiction m’ont fait le même effet. Alors qu’en somme l’histoire n’est pas compliqué, les mots utilisés le sont et cela rend la compréhension plus difficile ; et c’est ce que je reproche ici à Greg Egan. Certains mots ne sont pas expliqués et cela a freiné ma compréhension. N’ayant donné aucune explication quant-à ces termes utilisés, il m’a fallu imaginer ce à quoi cela pourrait correspondre et j’ai trouvé ça dommage.
Puisque nous en sommes au point négatif, une autre chose m’a dérangé au commencement de ma lecture : les chapitres. Ils sont l’alternance entre le présent sur Cérès et le passé sur Vesta, mais la subtilité fait que ce n’est pas très flagrant au début. L’auteur a mené ses chapitres d’une manière particulière qui m’a quelque peu perturbé. Une fois que j’ai saisie qu’il s’agissait du passé et du présent, l’histoire c’est éclairé. J’ai déjà lu d’autre roman où la composition des chapitres était similaire à celle-ci, mais cela était fait de manière plus appuyé et on comprenait instantanément.
En dehors de ce problème d’écriture et mise en forme, l’histoire était plutôt bonne. Il y a de très bonne idée derrière ce livre. Je n’ai pas compris certains passages et je trouve ça dommage car il faut admettre que la fin est un point fort ! Peut-être que, maintenant que j’ai mieux cerné l’histoire, une seconde lecture m’aidera à plus apprécier le roman ?
Un point fort que je dois tout de même souligner : malgré une confusion omniprésente, l’auteur est arrivé à former une bonne histoire en peu de page. 107 pages c’est quoi ? Rien du tout, et généralement en refermant un livre si court, je trouve toujours quelque chose à redire : il se finit trop vite, la fin est bâclée et aurait pu être longue et mieux détaillée, certains passages auraient mérité plus d’attention, et j’en passe ! Or ce n’est pas le cas ici, et j’en suis contente.